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Les transports en commun

  • Photo du rédacteur: slateltin
    slateltin
  • 27 févr. 2019
  • 2 min de lecture

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Autant vous dire que les transports à Port-au-Prince comme dans le reste du pays sont une réelle aventure!

Par où commencer...


Ma première expérience pour traverser la capitale! Un rendez-vous à moins de 7 km de chez moi pour 7 h.


Bon, connaissant la dynamique de la ville, avec les "blokis" (bouchons) et ne maîtrisant pas les quartiers, j'envisage de partir à 5h30. Première partie, 2 km, à pied, facile 20 min, beaucoup de descentes!

Commence les difficultés lorsque Google map me conseille de suivre un chemin et que, de mon côté, grande naïve, je prends un "bus". Pour vous donner une idée, un bus à Port-au-Prince peut être un mini van de 9 personnes transformé avec 3 sièges de plus dans le coffre et où facilement 21 personnes peuvent prendre place. Et dites-vous, c'est le grand luxe car en province, les gens s'entassent dans les camions à bétails pour voyager. Vous ressentez un malaise, un sentiment de déshumanisation? NOOOONNNNNNN, aller enfin quoi!


Donc, revenons à Port-au-Prince, dans nottre bus durant les heures de pointes de 6 heures du matin. Tout se fait très rapidement, le but étant de faire monter le plus de personnes pour éviter l'attente et donc, le mécontentement et la perte d'argent. Vous prenez un bus en demandant s'il va bien dansla direction souhaitée et... "oui, oui, oui" vous répond-on. Mais au moment-même où vous entrez, vous découvrez que ce n'est pas "exactement" là qu'il se dirige... Vous n'imaginez combien de fois cette situation m'est arrivée!


S'ensuit la partie que je préfère!


Quelques personnes présentes dans le bus, si ce n'est pas toutes, se mettent à s'animer et à essayer de trouver la meilleure façon pour vous d'accéder à votre destination. Lorsque le bus s'arrêtera on vous trouvera même un taxi, à qui on donnera votre destination et monnayera un prix raisonnable pour vous. Et oui, vous êtes un "blanc" et donc il est plutôt facile de vous duper si vous ne connaissez pas le prix d'une course!


Donc reprenons à partir du moment où je grimpe dans mon taxi. J'ai perdu 1h30 dans les blokis et je vois la montre tourner... Je vais louper mon rendez-vous!


Un peu stressée, je demmande au chauffeur de m'arrêter pour prendre un taxi moto, qui lui se faufilera dans les bouchons... Oui, pas très prudent, mais "coutumes locales" bien trop pratiques que pour ne pas les utiliser. Mon taxi, s'arrête prêt d'un groupe de taxi-motos, demande un prix pour moi et c'est de nouveau parti! La moto dépasse les blokis, rassurez-vous, un "dousman, mwen pè" (doucement, j'ai peur) avant même de monter sur l'engin vous permet d'avoir un chauffeur plus attentif et prudent.

Devinez quoi... Je suis arrivée au rendez-vous avec à peine 20 min de retard et celui-ci n'étaait pas encore arrivé!


En conclusion, je ne suis jamais inquiète lorsque je dois me déplacer dans cette capitale. La population est toujours, mais toujours là pour vous aider. Il y a un soutien exceptionnel ett je n'ai jamais eu l'impression de déranger. Et, je ne mentirai point en ajoutant que c'est même un petit moment de bonheur...

 
 
 

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